Application pratique
Allez, passons à la partie pratique maintenant ! C’est bien beau de parler de théorie, mais ce qui vous intéresse, c’est de savoir comment appliquer concrètement ces retracements de Fibonacci dans vos trades quotidiens, non ?
Je vais vous montrer comment j’utilise personnellement ces niveaux, que ce soit en tendance haussière ou baissière. Et croyez-moi, quand vous aurez compris le principe, vous allez vous demander comment vous avez pu trader sans ça jusqu’à présent !
Trading en tendance haussière
En tendance haussière, l’utilisation du retracement de Fibonacci est vraiment puissante. Voici comment je procède, étape par étape :
D’abord, j’identifie clairement la tendance haussière sur le DAX. C’est fondamental – sans tendance claire, pas de retracement fiable. Je cherche une succession de plus hauts et de plus bas, c’est la base.
Ensuite, je place mon retracement de Fibonacci du point bas (le swing low) vers le point haut (le swing high) – attention, toujours de gauche à droite ! C’est l’erreur que je vois tout le temps chez les débutants. Le sens de tracé est crucial pour que les niveaux aient du sens.
Une fois mes niveaux tracés, je guette le pullback, ce moment où le prix redescend après une poussée haussière. Mon objectif ? Entrer sur un des niveaux clés :
- Si le marché est très fort, j’entre parfois dès la zone 0.50 avec un petit volume
- Mais ma zone préférée, celle où j’entre avec conviction, c’est la zone OTE (0.618-0.786)
Pour valider mon entrée, je ne me contente pas du niveau Fibonacci atteint. Je cherche une confirmation – une bougie de retournement, un rejet de mèche, un double fond… quelque chose qui me dit « ok, le retracement est probablement terminé ».
En tendance haussière, mon stop se place généralement sous la dernière structure de support ou légèrement sous le niveau 0.786 si j’entre dans la zone OTE. Pour les prises de bénéfices, je vise généralement le dernier plus haut, mais parfois je sors partiellement à 1:1 et laisse courir le reste avec un stop au breakeven.
Ce qui est dingue, c’est que sur le DAX, en tendance haussière, le retracement s’arrête très souvent pile sur ces niveaux. J’ai vu ça des centaines de fois après des milliers de trades. C’est presque magique parfois, tu vois ?
Trading en tendance baissière
Pour les tendances baissières, le principe est très similaire, mais en miroir. Et franchement, beaucoup de traders galèrent plus avec les trades shorts qu’avec les longs, alors soyez encore plus vigilants.
Je commence par identifier une tendance baissière claire – série de plus bas et de plus hauts descendants. Pas de tendance, pas de trade, c’est ma règle d’or.
Ensuite, je trace mon retracement de Fibonacci, mais cette fois du point haut (swing high) vers le point bas (swing low). Toujours de gauche à droite sur le graphique !
Je guette le rebond technique, ce moment où le prix remonte temporairement dans une tendance baissière. C’est là que mes niveaux Fibonacci entrent en jeu :
- La zone 0.50 peut être utilisée si le marché est clairement en forte tendance baissière
- La zone OTE (0.618-0.786) reste ma zone privilégiée pour des entrées en short
En tendance baissière, je cherche des signaux de rejet sur ces niveaux – bougies d’indécision, doubles tops, englobantes baissières… quelque chose qui me montre que les vendeurs reprennent le contrôle.
Pour la gestion de position, mon stop se place généralement au-dessus de la dernière structure de résistance ou légèrement au-dessus du niveau 0.786. Pour les prises de bénéfices, je vise soit le dernier plus bas, soit je sors partiellement au ratio 1:1 et laisse courir le reste.
Un point important : en tendance baissière, les marchés sont souvent plus volatils, ce qui peut provoquer des dépassements (fakeouts) des niveaux Fibonacci. C’est pourquoi j’attends parfois un peu plus de confirmation avant d’entrer, et je suis un peu plus patient avec mes stop-loss.
Ce que j’ai remarqué après des années de pratique, c’est que les retracements de Fibonacci fonctionnent aussi bien en tendance baissière qu’en tendance haussière sur le DAX. C’est un outil versatile qui s’adapte aux deux environnements de marché. La clé, c’est de toujours respecter la tendance principale et d’utiliser les retracements comme opportunités, pas comme contre-tendance.