Andrews Pitchfork : Maîtriser les Points Pivots et Lignes Parallèles

Principes Fondamentaux

Alors voilà, l’Andrews Pitchfork, c’est pas juste trois traits qu’on balance sur un graphique en espérant que ça marche. Non, franchement, c’est une vraie méthodologie qui demande de la rigueur. Tu vois, Andrew, le mec qui a créé cet outil dans les années 1960, il avait compris un truc fondamental : les marchés, ils bougent dans des canaux. Pas toujours parfaits, mais des canaux quand même.

Ce que je veux dire, c’est que cet outil, il te donne une structure. Une grille de lecture. Comme si tu mettais des rails sur le marché pour voir où le prix va naturellement avoir envie d’aller. Et crois-moi, après des années à l’utiliser, je peux te dire que quand tu maîtrises vraiment les points pivots et les lignes parallèles, tu commences à voir le marché différemment.

Points d’Ancrage

Bon, les points d’ancrage, c’est LA base. Si tu les places mal, tout ton Andrews Pitchfork il est faux. C’est comme construire une maison sur des fondations bancales, tu vois le délire ?

Donc concrètement, tu as besoin de trois points. Pas deux, pas quatre. Trois. Et attention hein, c’est pas n’importe lesquels :

  • Le premier point (A), c’est ton pivot majeur. Un sommet ou un creux vraiment significatif
  • Le deuxième point (B), c’est le mouvement opposé qui suit. Si A est un creux, B sera un sommet
  • Le troisième point (C), c’est le retour dans la direction de A, mais sans le dépasser

Ce que beaucoup captent pas, c’est que ces points pivots doivent être des vrais pivots structurels. Pas des petits rebonds de rien du tout. Tu cherches des points où le marché a vraiment marqué une pause, où il y a eu du volume, de la bataille entre acheteurs et vendeurs.

Moi, ce que je fais systématiquement, c’est que je zoome out. Je prends du recul sur mon graphique. Si mes points disparaissent dans le bruit quand je dézoome, c’est qu’ils sont pas assez significatifs. Simple mais efficace.

Ligne Médiane et Lignes Parallèles

Alors la ligne médiane, c’est le cœur de ton Andrews Pitchfork. C’est elle qui te donne la direction principale, l’axe autour duquel le prix va osciller. En fait, c’est un peu comme l’autoroute du prix. Il peut sortir sur les côtés, mais il a tendance à y revenir.

Cette ligne médiane, elle part du point A et elle coupe exactement au milieu entre B et C. C’est mathématique, pas d’interprétation là-dessus. Et franchement, quand tu vois le prix revenir dessus encore et encore, c’est assez bluffant.

Maintenant, les lignes parallèles, elles créent ton canal de trading range. Tu as :

  • La ligne supérieure qui passe par le point B
  • La ligne inférieure qui passe par le point C
  • Et potentiellement des lignes parallèles additionnelles à l’extérieur (les warning lines)

Ce que j’ai appris avec le temps, c’est que ces lignes, elles fonctionnent comme des aimants. Le prix, il est attiré par elles. Quand il s’en approche, soit il rebondit, soit il les traverse avec force. Mais rarement il reste indifférent.

Un truc important : ces lignes, elles définissent des zones de support et résistance dynamiques. Pas statiques comme un niveau horizontal classique. Elles bougent avec le temps, elles s’adaptent à la tendance. C’est ça la force de l’outil.

Et attention, je vois trop de traders qui tracent leur Pitchfork et qui attendent que le prix tape pile sur la ligne. Non mais franchement, le marché c’est pas une science exacte ! Ces lignes, considère-les comme des zones. Le prix peut overshoot, undershoot, faire des faux breakouts… C’est normal.

Du coup, voilà le principe de base. Tu places tes trois points correctement, tu obtiens ton canal avec la ligne médiane et les lignes parallèles, et tu as ta structure pour analyser le marché. Mais bon, avoir l’outil c’est une chose, savoir l’utiliser pour trader, c’en est une autre. C’est ce qu’on va voir maintenant avec la stratégie concrète.

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