Les bases essentielles
Alors voilà, tu veux te lancer dans l’apprentissage trading, et franchement, c’est la meilleure décision que tu puisses prendre… mais attention hein, pas pour les raisons que tu crois. Tu vois, ce que les gens comprennent pas, c’est que le trading c’est pas juste cliquer sur des boutons verts et rouges en espérant que ça monte. Non, c’est un vrai métier, et comme tout métier qui se respecte, ça commence par des bases solides.
Moi j’ai commencé comme toi, j’ai galéré, j’ai perdu, et surtout j’ai compris que sans fondations béton, tu construis sur du sable. Donc on va faire ça bien, étape par étape, sans griller les étapes parce que crois-moi, le marché il pardonne pas l’amateurisme.
Comprendre le marché
Bon, première chose à capter : le marché, c’est pas ton pote. C’est une machine, froide, efficace, qui redistribue l’argent de ceux qui savent pas vers ceux qui savent. Brutal mais vrai. Du coup, avant même de penser à placer ton premier trade, faut que tu comprennes comment cette machine fonctionne.
Le marché, en fait, c’est juste de l’offre et de la demande. T’as des acheteurs, des vendeurs, et au milieu t’as le prix qui bouge en fonction de qui pousse le plus fort. Simple sur le papier, complexe dans la réalité. Parce que derrière chaque mouvement, t’as de la psychologie trading, des algorithmes, des institutions qui jouent avec des millions…
Ce qu’il faut vraiment comprendre, c’est les cycles. Le marché il respire, il a ses phases d’accumulation où les gros achètent discrètement, ses phases de distribution où ils revendent aux petits poissons qui arrivent tard… Et toi, ton job c’est d’identifier ces phases pour pas être le dindon de la farce.
- Les horaires de trading : chaque session (asiatique, européenne, américaine) a sa personnalité
- Les corrélations entre marchés : ce qui se passe sur le dollar impacte l’or, le pétrole…
- Les news économiques : NFP, décisions des banques centrales, tout ça fait bouger les prix
- La liquidité : là où sont les ordres, là où le prix va chercher à aller
Franchement, passe minimum un mois juste à observer. Ouvre des graphiques, regarde comment ça bouge, note les patterns qui reviennent. C’est chiant ? Ouais. C’est nécessaire ? Absolument.
Maîtriser l’analyse technique
Alors l’analyse technique, c’est ton GPS dans ce bordel organisé qu’est le marché. Sans ça, tu navigues à vue et crois-moi, ça finit mal. Mais attention, c’est pas de la magie, c’est de la probabilité pure.
D’abord, les bases vraiment basiques : support et résistance. C’est quoi ? Bah imagine une balle qui rebondit entre un sol et un plafond. Le support c’est le sol, la résistance c’est le plafond. Le prix il aime bien revenir tester ces niveaux, et souvent il rebondit dessus. Pourquoi ? Parce que c’est là que les traders ont de la mémoire, là où ils ont gagné ou perdu avant.
Ensuite, les tendances. Tu vois, le truc c’est que le prix il va rarement en ligne droite. Il fait des zigzags, mais dans une direction générale. Ton job c’est d’identifier cette direction et de trader avec, pas contre. “The trend is your friend” comme on dit, jusqu’à ce qu’elle se retourne et te mette une claque si t’as pas fait attention aux signaux.
Les outils que tu dois absolument maîtriser dans ton apprentissage trading :
- Les chandeliers japonais : chaque bougie raconte une histoire de bataille entre acheteurs et vendeurs
- Les moyennes mobiles : elles lissent le bruit et montrent la tendance de fond
- Les volumes : sans volume, un mouvement c’est du vent, avec volume c’est du solide
- Les figures chartistes : triangles, drapeaux, épaule-tête-épaule… des patterns qui se répètent
- Les retracements de Fibonacci : le marché il aime bien ces ratios mathématiques, va savoir pourquoi
Mais bon, le piège c’est de devenir un junkie des indicateurs. J’ai vu des mecs avec 15 indicateurs sur leur graphique, ça ressemble à un sapin de Noël et ils voient plus le prix. Non, deux ou trois indicateurs bien maîtrisés, c’est largement suffisant.
Ce que je fais moi ? Structure de marché d’abord, toujours. Je regarde les highs et les lows, je trace mes zones de liquidité, mes order blocks. Ensuite seulement je valide avec un ou deux indicateurs. Simple, efficace, répétable.
Gérer le risque
Ok, là on arrive au truc le plus important, et paradoxalement celui que 90% des traders négligent : la gestion du risque. Tu peux avoir la meilleure stratégie du monde, si tu gères pas ton risque, tu vas te faire démonter. C’est mathématique.
Premier principe, grave-le dans ton cerveau : jamais plus de 1-2% de ton capital par trade. Jamais. “Ouais mais avec 100 euros je vais pas aller loin…” Bah justement, c’est le but. T’es en phase d’apprentissage trading, pas en phase de devenir millionnaire. Tu veux survivre assez longtemps pour apprendre.
Le stop loss, c’est ton gilet de sauvetage. Tu rentres jamais, JAMAIS, dans un trade sans savoir où tu sors si ça tourne mal. Et ce stop, tu le places pas au hasard. Tu le mets là où ton scénario est invalidé, là où tu admets que t’avais tort.
- Risk/Reward ratio minimum 1:2 (tu risques 1 pour gagner 2)
- Position sizing adapté à la volatilité de l’actif
- Diversification : pas tous tes œufs dans le même panier
- Capital de survie : garde