Impact sur les marchés financiers
Alors là, les amis, on est face à quelque chose de vraiment, vraiment sérieux. Tu vois, quand je regarde ce qui s’est passé avec les enchères d’obligations américaines cette semaine, franchement, j’ai des frissons. C’est pas du FUD, c’est pas pour faire peur, mais il faut qu’on comprenne ensemble ce qui se joue là. Parce que ce qu’on voit, c’est potentiellement le début d’une crise obligataire américaine majeure, et ça, ça va toucher tout le monde, même toi qui trades peut-être juste le forex ou les cryptos.
Échec de l’enchère d’obligations du Trésor
Bon, alors déjà, qu’est-ce qui s’est passé concrètement ? Le Trésor américain, tu sais, c’est comme la banque centrale des États-Unis qui doit financer l’État, bah ils ont voulu vendre des obligations comme d’habitude. Sauf que là, patatras, personne n’en voulait. Enfin si, mais pas au prix proposé quoi.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que normalement, les enchères d’obligations du Trésor américain, c’est du pain béni pour les investisseurs institutionnels. C’est considéré comme l’actif le plus sûr au monde, la dette américaine quoi. Mais là, on a eu ce qu’on appelle dans le jargon une « queue » massive – en gros, l’écart entre ce que les acheteurs étaient prêts à payer et ce que le Trésor espérait, il était énorme.
Je te donne les chiffres pour que tu captes bien l’ampleur : sur l’enchère de 42 milliards de bons du Trésor à 10 ans, le ratio de couverture – donc combien de fois la demande dépasse l’offre – il est tombé à 2,32. C’est le plus bas depuis 2020, en pleine panique COVID. Tu vois le truc ? Les gars qui gèrent des milliards, ils commencent à dire « non merci » à la dette américaine.
Et attention hein, c’est pas juste un petit couac technique. Quand les enchères foirent comme ça, c’est que le marché obligataire est en train de nous envoyer un message très clair : « On veut plus de rendement pour prendre ce risque ». Parce que oui, même la dette américaine, aujourd’hui, c’est perçu comme un risque financier.
Hausse brutale des rendements obligataires
Du coup, qu’est-ce qui se passe quand personne veut tes obligations ? Bah le prix baisse, et mécaniquement, les rendements du Trésor explosent à la hausse. C’est mathématique, c’est inversement proportionnel. Et là, on a vu du lourd.
Le rendement à 10 ans américain, il a bondi de 15 points de base en une seule journée après l’enchère ratée. On est passés de 4,20% à 4,35% comme ça, clac. Ça peut paraître rien dit comme ça, mais quand tu sais que chaque point de base représente des milliards de dollars de valorisation sur les marchés, tu comprends que c’est énorme.
Ce que je veux que tu comprennes, c’est que ces taux d’intérêt qui grimpent, c’est pas juste des chiffres sur un écran Bloomberg. C’est le coût de l’argent qui augmente partout, pour tout le monde. Les entreprises qui veulent emprunter, les particuliers qui veulent acheter une maison, les États qui doivent refinancer leur dette… Tout devient plus cher.
Et le pire dans tout ça ? On est dans une spirale. Plus les rendements montent, plus ça fait peur aux investisseurs, plus ils demandent encore plus de rendement pour compenser le risque, et ainsi de suite. J’ai vu ça en 2008, j’ai vu ça en 2011 avec la crise de la dette européenne. Quand ça commence comme ça, faut vraiment faire attention.
La volatilité des marchés obligataires, elle est revenue en force. Le MOVE Index – c’est comme le VIX mais pour les obligations – il a explosé à des niveaux qu’on n’avait pas vus depuis la crise bancaire de mars dernier. Les traders institutionnels, ils hedgent à tour de bras, les spreads s’écartent, bref c’est la panique à bord.
- Échec historique de l’enchère avec un ratio de couverture au plus bas depuis 2020
- Bond de 15 points de base du rendement à 10 ans en une journée
- Augmentation significative de la volatilité sur le marché obligataire
- Spirale auto-entretenue de hausse des taux et de méfiance des investisseurs
Franchement, ce qu’on voit là sur le marché obligataire, c’est un signal d’alarme qu’il faut pas ignorer. Moi je le dis cash : on est peut-être au début d’une vraie crise obligataire américaine, et si c’est le cas, accrochez vos ceintures parce que ça va secouer sur tous les marchés.

