Types de divergence
Bon alors, la divergence trading, c’est vraiment le truc qui peut faire la différence entre un trade moyen et un trade qui cartonne. Tu vois, j’ai mis des années à vraiment comprendre ça, et franchement, une fois que t’as pigé le concept, c’est comme si on t’avait donné des lunettes pour voir ce que les autres ratent sur les graphiques.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la divergence, c’est quand ton prix et ton indicateur technique ne racontent pas la même histoire. C’est un peu comme quand ta copine te dit que tout va bien mais que son langage corporel dit le contraire, tu vois ? Bah là, c’est pareil avec les indicateurs techniques, ils te révèlent ce que le price action cache encore.
Divergence classique
La divergence classique, c’est vraiment la base du divergence trading. Franchement, c’est celle que j’utilise le plus souvent, et c’est aussi celle qui m’a fait gagner mes plus beaux trades.
Alors voilà, t’as deux types : la divergence bullish et la divergence bearish. La bullish, elle apparaît quand ton prix fait des plus bas de plus en plus bas, mais que ton RSI, ton MACD ou ton stochastique, eux, ils font des plus bas de plus en plus hauts. C’est le signal que le momentum baissier s’essouffle, tu vois ?
L’inverse pour la bearish : le prix fait des plus hauts de plus en plus hauts, mais ton indicateur, lui, il fait des plus hauts de plus en plus bas. Attention hein, c’est souvent le piège où les débutants se font avoir parce qu’ils voient le prix qui monte encore et ils se disent “allez, j’achète !” Sauf que non, l’indicateur te prévient déjà que ça va se retourner.
Ce que j’ai appris avec le temps, c’est que la divergence classique, elle marche encore mieux quand t’es sur des zones de support ou résistance importantes. Tu combines ça avec ton analyse technique classique, et là, t’as du solide.
Divergence cachée
Alors la divergence cachée, c’est un peu le niveau au-dessus. C’est pas celle que tu vas apprendre dans les bouquins de base, mais franchement, une fois que tu la maîtrises, c’est de la dynamite pour attraper les continuations de tendance.
La différence avec la classique, c’est qu’elle confirme la tendance au lieu de prédire un retournement. En gros, dans une tendance haussière, tu vas voir le prix faire des plus bas de plus en plus hauts, mais ton RSI ou ton MACD, ils vont faire des plus bas de plus en plus bas. C’est contre-intuitif au début, je sais, mais ce que ça te dit, c’est que malgré le petit pullback, la force de la tendance reste intacte.
Pour la divergence cachée bearish, c’est l’inverse : dans une tendance baissière, le prix fait des plus hauts de plus en plus bas, mais l’indicateur fait des plus hauts de plus en plus hauts. Ça, c’est le signal que la baisse va continuer après le petit rebond.
Tu sais quoi ? J’ai raté tellement d’entrées parfaites avant de comprendre ça. Je voyais un pullback, je me disais “c’est le retournement !”, et bam, je me prenais la suite de la tendance dans la tronche. Maintenant, avec la divergence cachée, j’attends ces pullbacks comme des opportunités en or pour rentrer dans le sens de la tendance principale.
Divergence régulière vs étendue
Bon, là on attaque quelque chose d’un peu plus technique, mais franchement, c’est important de faire la différence. La divergence régulière, c’est celle dont je viens de te parler, celle qui se forme sur deux sommets ou deux creux consécutifs. Simple, efficace, mais parfois, tu rates des trucs.
La divergence étendue, elle, elle prend en compte plusieurs sommets ou creux. Tu vois, parfois le marché fait trois, quatre, voire cinq sommets avant de vraiment se retourner. Si tu regardes juste les deux derniers, tu vas rater le signal. Mais si tu zoomes un peu et que tu regardes l’ensemble du mouvement, là tu vois apparaître une divergence étendue magnifique.
Ce que j’ai appris avec l’expérience, c’est que les divergences étendues sont souvent plus puissantes que les régulières. Pourquoi ? Parce qu’elles montrent un épuisement progressif du momentum sur une période plus longue. C’est comme une voiture qui ralentit progressivement avant de s’arrêter, plutôt qu’un freinage brusque.
Par contre, attention hein, faut pas non plus chercher des divergences partout. Des fois, je vois des gars qui tracent des lignes sur 15 sommets en arrière pour trouver une divergence. Non mais franchement, à ce moment-là, tu forces le truc. Une bonne divergence étendue, c’est maximum sur 3-4 sommets ou creux, pas plus.
Et puis, ce qui est crucial avec les divergences étendues, c’est de bien identifier le début et la fin de ta zone d’analyse. Moi, je prends toujours le point le plus extrême comme référence. Si c’est une divergence bullish étendue, je prends le plus bas des bas comme point de départ. Pour une bearish, le plus haut des hauts.