Impact sur les Indices Majeurs
Bon alors là, on va parler cash. Ce qu’on vient de vivre, c’est pas juste une petite correction de routine, hein. C’est du lourd, du très lourd même. Tu vois, quand je regarde mes écrans ce matin, franchement, ça fait mal. Mais attention, c’est aussi dans ces moments-là qu’on apprend le plus, qu’on comprend vraiment ce que c’est que le marché baissier. Et crois-moi, c’est pas en regardant des vidéos YouTube que tu vas capter la violence de ce qui se passe en temps réel.
Chute du S&P 500
Alors le S&P 500, parlons-en. On a cassé les 5200 points, direct, sans même hésiter. Tu vois ce niveau ? C’était notre support majeur depuis trois mois. Là, on l’a traversé comme du beurre. On est descendus jusqu’à 5050, ce qui représente quoi ? Une baisse de presque 4% en une seule séance. C’est énorme.
Ce que les gens comprennent pas, c’est que quand le S&P chute comme ça, c’est pas juste des chiffres sur un écran. C’est des milliards qui partent en fumée, c’est de la liquidité qui disparaît, et surtout, c’est un signal. Un signal que le marché nous envoie pour dire “attention, on change de paradigme”.
Moi, ce que j’ai fait ? J’ai coupé mes positions longues à 5180. Pourquoi ? Parce que j’avais identifié ce niveau comme mon stop mental. Tu vois, dans une correction boursière comme celle-là, si tu restes figé, tu te fais laminer. C’est pas le moment de faire le héros.
Performance du Nasdaq
Le Nasdaq, c’est encore pire. On parle de -5,2% sur la journée. Les techs, elles se font massacrer. Apple, Microsoft, toutes les GAFA prennent cher. Et tu sais pourquoi ? Parce que ce sont elles qui ont le plus monté ces derniers mois. Du coup, quand ça corrige, c’est violent.
Ce qu’il faut comprendre avec le Nasdaq, c’est que c’est l’indice de la volatilité par excellence. Quand les taux d’intérêt montent, les valorisations tech deviennent complètement folles. Les investisseurs, ils regardent leurs positions et ils se disent “mais qu’est-ce que je fais avec une action à 40 fois les bénéfices alors que je peux avoir du 5% sur les obligations ?”
Franchement, j’avais prévenu ma communauté la semaine dernière. J’avais dit : “les gars, on est trop hauts, trop vite”. Mais bon, quand le marché monte, tout le monde devient euphorique. C’est humain. Sauf que là, le réveil est brutal.
Situation des Small Caps
Alors les small caps, aïe aïe aïe. C’est le carnage total. Le Russell 2000 a perdu 6,5% en une journée. Six virgule cinq pour cent ! Tu te rends compte ? C’est comme si tu avais mis 10 000 euros et que tu te retrouves avec 9 350 euros en fermant les yeux deux secondes.
Pourquoi les small caps morflent autant ? Bah c’est simple en fait. Ces entreprises, elles sont plus sensibles aux conditions économiques. Quand les taux montent, elles galèrent pour se financer. Quand l’économie ralentit, elles sont les premières touchées. C’est le canari dans la mine de charbon, comme on dit.
Ce que je veux dire, c’est que quand tu vois les small caps plonger comme ça, c’est un indicateur avancé. Ça te dit que le krach boursier, il est peut-être pas encore totalement là sur les grandes valeurs, mais il arrive. C’est comme voir les premières gouttes avant l’orage, tu vois ?
Moi, sur les small caps, j’ai une règle simple : quand ça commence à craquer, je touche pas. Même pour shorter. Pourquoi ? Parce que la volatilité est tellement forte que tu peux te faire sortir sur un rebond technique de 3-4% avant que ça replonge. C’est de la gestion des risques basique, mais combien l’appliquent vraiment ?
