Méthode CANSLIM : La stratégie boursière qui cartonne vraiment

Analyse des critères CANSLIM

Bon, alors là on attaque le cœur du réacteur, la méthode CANSLIM. Tu vois, c’est pas juste une stratégie de plus, c’est vraiment LA grille de lecture que j’utilise depuis des années pour filtrer le marché. William O’Neil, le mec qui a créé ça, franchement chapeau. Il a réussi à condenser tout ce qui fait qu’une action peut exploser dans un acronyme de sept lettres. Mais attention hein, c’est pas magique non plus. Si tu appliques ça bêtement sans comprendre le pourquoi du comment, tu vas te planter.

Ce que j’aime avec le CANSLIM, c’est que c’est pas du feeling ou de l’intuition. C’est du concret, du mesurable. Chaque lettre, c’est un critère précis que tu peux vérifier, backtester, analyser. Donc voilà, on va décortiquer chaque élément, et je vais te montrer comment je les utilise vraiment sur mes trades.

Current Earnings Growth

Le “C” de CANSLIM, c’est la croissance des bénéfices actuels. En gros, tu cherches des boîtes qui cartonnent maintenant, pas dans six mois. Moi, ma règle c’est simple : minimum 25% de croissance sur le dernier trimestre par rapport à l’année précédente. Mais franchement, je préfère quand c’est au-dessus de 50%. Tu vois, une action qui fait +100% de bénéfices, c’est pas anodin. Y’a quelque chose qui se passe dans cette boîte.

Le truc important, c’est l’accélération. Si une entreprise fait +30%, puis +35%, puis +42%, là tu vois le momentum qui se construit. C’est exactement ce que je cherche. Par contre, attention aux one-shot. Une boîte qui fait +200% parce qu’elle a vendu un immeuble, c’est pas de la croissance organique. Donc toujours creuser derrière les chiffres.

Annual Earnings Growth

Le “A”, c’est la croissance annuelle. Là on prend du recul. Une boîte peut avoir un super trimestre, mais si sur trois ans elle végète, c’est pas bon signe. Pour le screening d’actions, je regarde minimum 25% de croissance annuelle moyenne sur les trois dernières années. C’est ce qui sépare les vrais leaders des coups de chance.

En fait, ce que tu cherches, c’est la constance. Une entreprise qui fait +30% chaque année depuis trois ans, c’est solide. Elle a un business model qui tient la route. J’ai vu trop de débutants se faire avoir par une action qui fait un trimestre exceptionnel mais qui, sur le long terme, c’est de la merde. Donc le “A”, c’est ton filtre de sécurité.

New Products or Management

Alors le “N”, c’est mon critère préféré parce que c’est là que ça devient intéressant. Nouveaux produits, nouveau management, nouveau marché… C’est le catalyseur qui fait que l’action peut partir en fusée. Tu prends Apple avec l’iPhone, Tesla avec le Model 3, Netflix quand ils sont passés au streaming… À chaque fois, y’a eu ce moment “N” qui a tout changé.

Mais attention, c’est pas juste “oh ils ont sorti un truc nouveau”. Non, il faut que ce soit game-changing. Un nouveau CEO qui vient de redresser trois boîtes avant, ça c’est du “N” solide. Une pharma qui vient d’avoir l’autorisation FDA pour un médicament révolutionnaire, pareil. Ce que je fais, c’est que je lis les rapports trimestriels, les interviews des dirigeants. Tu sens quand y’a ce petit truc en plus qui fait la différence.

  • Nouveau produit révolutionnaire ou entrée sur un nouveau marché
  • Changement de management avec track record prouvé
  • Innovation qui transforme le business model

Supply and Demand

Le “S”, supply and demand, offre et demande. C’est l’analyse technique pure et dure. Tu veux voir le volume exploser quand l’action casse une résistance. C’est le signal que les institutionnels accumulent. Moi, je regarde toujours le volume moyen sur 50 jours. Si on est à 150% ou 200% du volume habituel sur un breakout, là je sais que c’est du sérieux.

Un truc que beaucoup oublient : le float. Une action avec peu d’actions en circulation, ça peut monter très vite. Regarde les small caps qui font x10 en quelques mois, souvent c’est des floats serrés. Mais attention, ça descend aussi vite que ça monte. Donc le “S”, c’est vraiment comprendre qui achète, combien, et pourquoi maintenant.

Leader or Laggard

Le “L”, leadership sectoriel, c’est crucial. Tu veux être dans le meilleur élève de la classe, pas dans le cancre qui essaie de rattraper. Je regarde toujours le Relative Strength. Si ton action est dans le top 20% du marché en termes de performance, t’es sur la bonne voie. En dessous de 70 de RS, franchement, je passe mon chemin.

Ce que les gens comprennent pas, c’est que les leaders restent leaders. Apple, Microsoft, Amazon… Ça fait des années qu’ils dominent. C’est pas par hasard. Donc plutôt que de chercher la prochaine pépite dans les actions pourries à 2$, focus-toi sur ceux qui performent déjà. Les winners continuent de gagner, c’est une règle du marché.

Institutional Sponsorship

Le “I”, c’est le support institutionnel. Si les gros fonds n’achètent pas, ton action elle ira nulle part. C’est eux qui ont les milliards, c’est eux qui font bouger les cours. Moi, je veux voir au moins 3-4 fonds de qualité qui accumulent. Pas des fonds pourris, hein. Des vrais : Fidelity, Vanguard, des hedge funds avec un bon track record.

Mais attention au timing. Si tous les institutionnels sont déjà dedans depuis deux ans, t’arrives trop tard. Ce que tu cherches, c’est l’accumulation récente. Les déclarations 13F aux États-Unis, c’est une mine d’or pour ça. Tu vois qui rentre, qui sort, qui augmente ses positions. C’est du market timing basé sur ce que font les pros.

Market Direction

Et enfin le “M”, la direction du marché. Écoute, 75% des actions suivent le marché général. Si t’es en bear market, même la meilleure action du monde

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