Identification des Setups
Bon, alors là, on attaque le cœur du sujet. L’identification des setups en momentum trading, c’est vraiment LA base. Tu vois, c’est comme si tu cherchais une vague parfaite pour surfer – si tu rates le timing ou que tu choisis la mauvaise, bah tu bois la tasse direct.
Ce que je vais te montrer, c’est pas du théorique sorti d’un bouquin, hein. C’est du vécu, du terrain, des heures passées devant les écrans à analyser pourquoi certains trades fonctionnent et d’autres te font perdre des plumes. Franchement, j’ai mis des années à comprendre que le setup trading parfait, ça existe pas. Ce qui existe, c’est ta capacité à repérer les bonnes opportunités au bon moment.
Critères de sélection des actions
Alors voilà, première chose à comprendre : en daytrading, tu peux pas trader n’importe quoi. Le momentum, c’est du mouvement, de la vitesse, de l’énergie. Du coup, il te faut des actions qui bougent, vraiment.
Moi, ce que je regarde en premier, c’est le volume. Sans volume, pas de momentum, c’est mathématique. Je veux voir au minimum 2 millions de shares échangées sur la journée. En dessous, tu joues dans une piscine pour enfants, tu vois ce que je veux dire ? Pas assez de liquidité, des spreads énormes, et tu te retrouves coincé dans ta position comme un débutant.
Ensuite, la volatilité. Attention hein, c’est un piège aussi. Trop de volatilité et tu deviens un joueur de casino, pas assez et tu t’endors devant ton écran. Le sweet spot ? Des actions qui bougent entre 2% et 5% en moyenne journalière. Là, t’as du potentiel de gain sans te faire massacrer par des mouvements imprévisibles.
- Gap d’ouverture supérieur à 1% (idéalement entre 2% et 4%)
- Prix de l’action entre 10$ et 200$ (liquidité optimale)
- Float inférieur à 100M pour les setups les plus explosifs
- News catalyst récent ou à venir (earnings, FDA approval, etc.)
Le price action, c’est ton meilleur ami. Regarde comment l’action réagit aux niveaux clés. Si elle respecte les supports et résistances, c’est bon signe. Si elle fait n’importe quoi, passe ton chemin. J’ai perdu tellement d’argent en voulant forcer des trades sur des actions choppy…
Un truc que beaucoup négligent : le secteur. En ce moment, si tu trades pas la tech ou les biotechs en momentum, tu rates 70% des opportunités. C’est là que l’argent institutionnel se concentre, donc c’est là que tu dois être aussi.
Gestion des entrées et sorties
Ok, maintenant qu’on a trouvé quoi trader, parlons du quand et du comment. La gestion du risque commence dès l’entrée, pas après. C’est pas négociable.
Pour l’entrée, moi j’utilise principalement deux approches en momentum trading. La première, c’est le breakout classique. Tu vois une résistance claire, le prix la teste deux-trois fois, et BAM, il la casse avec du volume. Là, tu rentres. Mais attention, pas comme un bourrin ! Tu attends la confirmation, le retest si possible.
La deuxième approche, c’est ce que j’appelle le “pullback entry”. Le momentum est déjà lancé, le prix fait une petite pause, consolide sur un support (souvent une moyenne mobile ou un niveau psychologique), et tu rentres sur le rebond. Moins de risque, mais tu rates parfois le début du mouvement.
Ce que je veux dire, c’est que ton entrée doit toujours avoir une logique technique derrière. Les indicateurs techniques comme le RSI ou le MACD, c’est bien pour confirmer, mais c’est le price action qui décide. Si tu vois un RSI suracheté mais que le prix continue de monter avec du volume, tu suis le prix, pas l’indicateur.
- Entrée sur breakout : attendre la cassure + 0.10$ au-dessus de la résistance avec volume x2 de la moyenne
- Entrée sur pullback : rebond sur EMA 9 ou VWAP avec confirmation de reversal candle
- Entrée sur gap : après consolidation de 15-30 minutes post-ouverture
Pour les sorties, c’est là que 80% des traders se plantent. Franchement, sortir est plus difficile qu’entrer. Tu vois, l’avidité te fait tenir trop longtemps, la peur te fait sortir trop tôt. Le secret ? Des règles mécaniques.
Premier target : toujours à 1:2 de ton risque. Si tu risques 50 cents, tu vises 1$. C’est non négociable. Tu sors au moins la moitié de ta position là. Comme ça, psychologiquement, t’es déjà gagnant, et tu peux laisser courir le reste.
Deuxième sortie : soit sur signal technique (divergence, volume qui s’essouffle, résistance majeure), soit sur trailing stop. Personnellement, j’utilise un trailing à 0.5 ATR en dessous du plus haut. Ça me permet de capturer les gros mouvements tout en protégeant mes gains.
Un dernier point crucial : la sortie d’urgence. Si ton setup trading ne fonctionne pas comme prévu dans les 15 premières minutes, tu sors. Pas de “on verra bien”, pas de “ça va revenir”. Le momentum, soit il est là, soit il est pas. Point barre.
Tu vois, ce que les gens captent pas avec le daytrading, c’est que c’est pas une course. C’est une série de sprints calculés. Chaque trade est indépendant. T’as pas besoin de tous les gagner, juste de bien gérer ceux que tu prends.