Les signes avant-coureurs
Bon alors voilà, la récession 2023, elle arrive pas comme ça d’un coup hein. C’est pas le marché qui se réveille un matin et qui dit “tiens, aujourd’hui on crash”. Non non, il y a des signaux, des petits trucs que tu vois arriver progressivement. Et franchement, si tu sais les lire, tu peux te préparer. C’est exactement ce qu’on va décortiquer ensemble maintenant.
Ralentissement des dépenses de consommation
Alors là, c’est le premier truc que j’ai remarqué sur le terrain. Tu vois, quand je regarde les données de consommation des derniers mois, c’est flagrant. Les gens, ils serrent la ceinture. Et c’est pas juste une impression, les chiffres sont là.
Ce que je veux dire, c’est que les dépenses des ménages, elles ont chuté de façon très très marquée. On parle de quoi concrètement ? Bah regarde : les achats de voitures neuves, en baisse de 15%. Les sorties resto, moins 20%. Même les courses alimentaires, les gens font attention maintenant. Ils prennent les marques distributeurs, ils comparent les prix.
Et tu sais quoi ? C’est exactement comme en 2008. J’étais déjà dans le trading à l’époque, et j’avais vu le même pattern. D’abord les gens arrêtent les achats plaisir, ensuite ils coupent sur le superflu, et à la fin, ils touchent même au nécessaire. C’est un cycle, tu vois.
L’inflation qui persiste, elle arrange rien évidemment. Parce que OK, tu gagnes toujours pareil, mais ton caddie il coûte 20% plus cher qu’il y a deux ans. Du coup, mathématiquement, tu consommes moins. C’est pas compliqué à comprendre.
Impact sur le marché immobilier
Ah l’immobilier… Franchement, c’est le secteur qui me fait le plus flipper pour la récession 2023. Pourquoi ? Parce que c’est toujours lui qui prend en premier, et c’est toujours lui qui met le plus de temps à se relever.
Concrètement, qu’est-ce qu’on observe ? Les taux d’intérêt qui ont explosé. On est passé de 1% à plus de 4% en moins de deux ans. Résultat : les gens peuvent plus emprunter autant qu’avant. Un couple qui pouvait acheter à 300 000 euros, maintenant ils sont limités à 250 000. C’est énorme comme différence.
- Hausse brutale des taux d’intérêt de 1% à 4%
- Capacité d’emprunt réduite de 15 à 20%
- Baisse des transactions de 30% sur un an
- Premiers signes de baisse des prix dans certaines régions
Et attention hein, je parle pas que des primo-accédants. Les investisseurs aussi, ils se retirent du marché. Pourquoi ? Bah c’est simple : avec des taux à 4%, ta rentabilité locative elle devient négative dans beaucoup de zones. Du coup, plus personne n’achète pour louer.
Ce que les gens captent pas, c’est que l’immobilier, c’est un peu comme le canari dans la mine de charbon pour l’économie. Quand il commence à tousser, c’est que l’air devient irrespirable. Et là, il tousse fort le canari.
Situation des entreprises
Alors les entreprises… Là c’est mon terrain de jeu quotidien avec les marchés financiers, donc je vois très bien ce qui se passe. Et franchement, c’est pas joli joli.
Déjà, les carnets de commandes qui se vident. J’ai des contacts dans l’industrie, ils me disent tous la même chose : “On tourne à 60% de nos capacités”. Tu imagines ? 40% de machines qui tournent pas, c’est 40% de salariés qui vont potentiellement sauter.
Les entreprises, elles font quoi face à la crise économique ? Elles coupent. D’abord les investissements. Plus de nouveaux projets, plus d’embauches, plus de R&D. Ensuite, elles commencent les plans sociaux. Et ça, c’est déjà en cours hein. Regarde les annonces de licenciements dans la tech, dans l’auto, même dans la banque maintenant.
Ce qui est vicieux avec la récession 2023, c’est qu’elle touche tous les secteurs en même temps. C’est pas juste un secteur qui morfle pendant que les autres compensent. Non, là c’est général. Et ça, pour avoir vécu 2008 et 2020, je peux te dire que c’est le signe d’une vraie récession qui arrive.
Mais bon, encore une fois, c’est pas pour faire peur hein. C’est pour que tu comprennes ce qui se passe. Parce que si tu vois les signaux, tu peux te préparer. Et crois-moi, vaut mieux être prêt que surpris quand la vague arrive.