Principes fondamentaux de la stratégie
Alors voilà, ce que je vais te partager aujourd’hui, c’est vraiment la base du scalping ICT qui marche. Tu vois, beaucoup de traders cherchent des stratégies hyper complexes, mais franchement, ce qui fait la différence, c’est pas la complexité. C’est la répétition et la discipline.
Le trading institutionnel, c’est pas sorcier quand tu comprends les mécaniques de base. Les gros acteurs, ils laissent des traces, des empreintes sur les graphiques. Et nous, bah on surfe sur leur vague, tout simplement. Ce que je veux dire, c’est que t’as pas besoin de réinventer la roue.
Identification des points d’entrée
Bon, là on attaque le cœur du sujet. Les points d’entrée en scalping ICT, c’est vraiment ce qui va faire que tu gagnes ou que tu perds. Et tu sais quoi ? C’est beaucoup plus simple que ce que les gourous essaient de te vendre.
En fait, ce qu’il faut comprendre, c’est que les institutionnels, ils travaillent avec des zones précises. Moi, je me concentre sur trois éléments principaux :
- Les order blocks (OB) – ces zones où les gros ont accumulé leurs positions
- Les fair value gaps (FVG) – ces espaces vides sur le graphique qui attirent le prix comme un aimant
- Les zones de liquidité – là où traînent tous les stop loss des retailers
Le truc, c’est que tu dois pas chercher midi à quatorze heures. Un bon OB avec confluence sur plusieurs timeframes, hop, tu marques ta zone. Tu vois le prix qui revient dessus ? Tu prépares ton entrée. C’est mécanique, c’est reproductible, et surtout, ça marche.
Ce que je fais personnellement, c’est que j’attends toujours une confirmation du price action. Genre, un changement de structure (break of structure), une mitigation d’un ancien high ou low. Parce que bon, entrer à l’aveugle sur un niveau, même institutionnel, c’est du gambling, pas du trading.
Gestion des stop loss
Alors là, attention hein, c’est vraiment crucial ce que je vais te dire. Le stop loss en scalping ICT, c’est pas juste “je le mets 10 pips en dessous et voilà”. Non non non, c’est beaucoup plus réfléchi que ça.
Déjà, première règle : ton stop, il doit avoir du sens techniquement. Tu le places derrière une structure qui invalide ton scénario. Par exemple, si tu trades un OB bullish, ton stop sera sous le low qui a créé cet OB. Logique, non ?
Mais voilà où ça devient intéressant : en scalping ICT, on cherche des stops serrés. Pourquoi ? Parce qu’on veut maximiser notre ratio risque/récompense. Moi, je vise jamais moins de 1:2, mais idéalement du 1:3 ou 1:4.
Et tu sais quoi ? Le plus dur, c’est pas de placer le stop. C’est de le respecter. Combien de fois j’ai vu des traders bouger leur stop “parce que le marché va sûrement rebondir” ? Franchement, c’est la route directe vers le compte cramé.
Calcul des ratios risque/récompense
Bon, on arrive sur un point que beaucoup négligent, mais qui fait toute la différence entre un trader rentable et un trader qui galère. Le ratio risque/récompense en trading institutionnel, c’est pas juste des maths. C’est une philosophie.
Regarde, je vais te donner ma méthode simple :
- Je calcule d’abord mon risque : distance entre mon entrée et mon stop
- Je multiplie par minimum 2 pour avoir mon premier TP
- Je cherche toujours une zone de liquidité ou un niveau technique pour valider ce TP
- Si le ratio est inférieur à 1:2, je prends pas le trade. Point barre.
Tu vois, c’est pas compliqué. Mais ce qui est fou, c’est que la plupart des traders font l’inverse. Ils voient un setup qui leur plaît, ils entrent, et après ils se demandent où mettre leur TP. C’est comme partir en voiture sans savoir où tu vas. Ça n’a aucun sens.
En analyse technique ICT, on a un avantage énorme : on sait où se trouvent les zones de liquidité. Du coup, calculer un ratio devient presque mécanique. Tu identifies ton point d’entrée sur un OB, tu places ton stop derrière la structure, et tu vises la prochaine zone de liquidité. Si ça te donne du 1:3, banco. Sinon, tu attends le prochain setup.
Ce que j’aime avec cette approche, c’est que même avec un taux de réussite de 40%, tu restes rentable. Fais le calcul : sur 10 trades, tu en perds 6 (-6R) mais tu en gagnes 4 avec du 1:3 (+12R). Résultat : +6R. C’est mathématique, et c’est ça la beauté du scalping ICT.
