Analyse technique
Bon alors, l’analyse technique, c’est vraiment la base de ma stratégie forex, mais attention hein, c’est pas juste tracer des lignes sur un graphique et hop, on devient millionnaire. Non non, c’est bien plus subtil que ça. Tu vois, pendant des années, j’ai couru après tous les indicateurs possibles, je mettais 15 trucs sur mes charts, c’était illisible franchement. Aujourd’hui, ma méthode est épurée, simple, mais terriblement efficace quand tu la maîtrises vraiment.
Ce que j’ai compris avec le temps, c’est que l’analyse technique, c’est pas de la magie. C’est de la psychologie de masse, tu vois ? On regarde ce que font les autres traders, où ils mettent leurs stops, où ils paniquent, où ils euphorizent. Et ça, bah ça se lit sur les graphiques si tu sais regarder. Mais faut pas tomber dans le piège de la sur-analyse, parce que là, tu paralyseras complètement.
Indicateurs clés
Alors mes indicateurs clés, je vais être cash avec toi : j’en utilise maximum trois ou quatre, pas plus. Pourquoi ? Parce que trop d’informations tue l’information, et en trading, l’indécision c’est la mort assurée du compte.
Premier truc que je regarde systématiquement, c’est les moyennes mobiles. La 50 et la 200 périodes, les classiques quoi. Mais attention, je les utilise pas comme des signaux d’entrée directs. Non, pour moi c’est plutôt un filtre directionnel. Si le prix est au-dessus de la MA200 sur le timeframe daily, je privilégie les longs. En dessous, les shorts. Simple, basique, mais ça m’évite déjà de trader contre la tendance principale.
Ensuite, j’ai mon petit chouchou : le RSI. Mais pas comme tout le monde l’utilise ! Moi je cherche pas forcément les zones de surachat/survente classiques. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est les divergences. Tu vois, quand le prix fait un nouveau plus haut mais que le RSI fait un plus bas, là y’a souvent quelque chose qui se prépare. C’est comme si le marché te disait “attention, je fatigue là”. Ces divergences, couplées avec mes niveaux de support résistance, c’est de l’or en barre.
Le volume, ah le volume ! Sur le forex c’est particulier parce qu’on a pas le vrai volume comme sur les actions. Mais j’utilise quand même le volume des ticks, et franchement, ça donne des infos précieuses. Un breakout sans volume ? Méfiance totale. Un rebond sur support avec explosion du volume ? Là par contre, je tends l’oreille.
Et mon dernier indicateur, c’est l’ATR (Average True Range). Celui-là, il est crucial pour ma gestion du risque. Il me dit combien le marché bouge en moyenne, donc je peux adapter mes stops et mes targets en conséquence. Mettre un stop à 10 pips sur une paire qui bouge de 100 pips par jour, c’est du suicide. L’ATR, ça t’évite ces erreurs de débutant.
Niveaux de support et résistance
Les support resistance, franchement, si tu maîtrises ça, t’as déjà fait 70% du boulot en analyse technique. C’est la base de la base, mais c’est aussi ce qu’il y a de plus puissant. Le problème, c’est que tout le monde croit savoir tracer des supports et résistances, alors qu’en fait, la plupart tracent n’importe quoi.
Moi, ma méthode, elle est simple mais rigoureuse. D’abord, je commence toujours par le timeframe weekly. Pourquoi ? Parce que c’est là que tu vois les vrais niveaux, ceux que les institutionnels regardent. Je cherche les zones où le prix a réagi au moins trois fois. Pas deux, trois minimum. Et je parle de vraies réactions hein, pas juste un petit rebond de rien du tout.
Ensuite, et c’est là que ça devient intéressant, je descends sur le daily pour affiner. Tu vois, un niveau weekly, c’est souvent une zone assez large. Sur le daily, je peux identifier plus précisément où se trouve la vraie barrière psychologique. Parfois c’est un prix rond (1.2000 sur l’EURUSD par exemple), parfois c’est un ancien gap, parfois c’est juste là où il y a eu le plus de volume échangé.
Ce que beaucoup ne comprennent pas avec les supports et résistances, c’est que c’est pas des lignes, c’est des zones. Le marché, il teste, il sonde, il fait des fausses cassures. Combien de fois j’ai vu des traders se faire avoir par une mèche qui dépasse de 5 pips leur ligne parfaite ! Moi je travaille toujours avec des zones de 10 à 20 pips minimum, selon la volatilité de la paire.
Et puis y’a un truc super important que j’ai appris avec l’expérience : un support cassé devient résistance, et vice versa. C’est le principe du “flip” comme on dit. Quand je vois un niveau important se faire casser proprement, avec du volume, je note direct dans mon journal. Parce que dans 80% des cas, quand le prix reviendra tester ce niveau par l’autre côté, il va réagir.
Ma stratégie forex repose énormément sur ces niveaux. Je ne prends jamais, mais alors jamais, un trade sans avoir identifié clairement mon support ou ma résistance cible. C’est ça qui me donne mes ratios risk/reward, c’est ça qui structure complètement mon approche. Sans ces niveaux, tu navigues à l’aveugle, et crois-moi, en trading, l’aveuglement ça coûte très cher.
