Les composantes clés de la stratégie
Alors voilà, ce que beaucoup ne captent pas avec la stratégie ICT trading, c’est qu’elle repose sur des bases ultra simples. Franchement, j’ai perdu des années à chercher la complexité alors que tout était là, sous mes yeux. Tu vois, ICT c’est pas du rocket science, c’est juste de la lecture de marché bien structurée.
Ce qui fait la différence, c’est pas d’avoir 50 indicateurs sur ton graphique. Non, c’est de maîtriser trois composantes fondamentales et de les appliquer avec discipline. Je te le dis cash : si tu maîtrises vraiment ces trois piliers, tu vas transformer ton trading. Pas besoin de plus.
Identification des zones d’ordre
Bon, les zones d’ordre, c’est la base de la base. En fait, ce que tu cherches, c’est là où les institutionnels ont laissé leurs empreintes. Tu sais, ces gros mouvements qui créent des déséquilibres sur le marché ? Bah c’est exactement ça qu’on traque.
Concrètement, tu vas chercher trois types de zones principales :
- Les Order Blocks (OB) : ces fameuses bougies qui précèdent un mouvement explosif
- Les Fair Value Gaps (FVG) : ces espaces vides entre les bougies qui agissent comme des aimants
- Les Breaker Blocks : d’anciens supports/résistances qui changent de rôle
Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces zones, elles sont pas là par hasard. Les institutionnels, ils ont besoin de liquidité pour placer leurs ordres massifs. Du coup, ils créent ces zones et y reviennent souvent. Moi, au début, je les voyais pas. Maintenant ? Je peux plus m’en passer. C’est devenu automatique.
Reconnaissance des modèles de prix
Alors là, attention hein, les modèles de prix dans la méthode ICT, c’est pas tes patterns classiques de chartisme. Non non, on parle de structures de marché bien spécifiques qui se répètent encore et encore.
Le truc fondamental à piger, c’est le concept de liquidité. Les institutions, elles chassent la liquidité comme un requin chasse sa proie. Et nous, on suit le requin. Simple, efficace.
Les modèles principaux que tu dois absolument maîtriser :
- Break of Structure (BOS) : quand le marché casse une structure importante, ça indique un changement de direction
- Change of Character (CHoCH) : le moment précis où le momentum bascule
- Liquidity Sweeps : ces faux breakouts qui piègent les retailers avant le vrai mouvement
- Market Structure Shift : l’enchaînement complet qui confirme un retournement
Tu vois, ce que j’ai compris après des années de galère, c’est que ces modèles, ils racontent une histoire. L’histoire de comment les gros joueurs manipulent le marché pour créer de la liquidité. Une fois que tu lis cette histoire correctement, tu trades avec eux, pas contre eux.
Je me souviens, y’a deux ans, j’ai pris un trade EUR/USD juste sur un liquidity sweep parfait. Les retailers se faisaient massacrer sur le breakout, et moi j’entrais dans l’autre sens. Résultat ? 150 pips en quelques heures. C’est ça la puissance de comprendre ces modèles.
Gestion du timing
Bon, le timing de marché, c’est ce qui sépare les amateurs des pros. Tu peux avoir les meilleures zones, les meilleurs patterns, si tu rentres au mauvais moment, tu vas te faire défoncer. C’est aussi simple que ça.
Dans la stratégie ICT, le timing c’est pas juste regarder l’heure. C’est comprendre les sessions de trading, les killzones, et surtout, surtout, les moments où les institutionnels sont actifs.
Les killzones ICT, ce sont ces fenêtres temporelles où la probabilité d’un mouvement significatif est maximale :
- London Open Killzone (07h00-09h00 UTC) : l’ouverture européenne, souvent explosive
- New York Open Killzone (12h00-14h00 UTC) : quand les Américains débarquent
- London Close Killzone (14h00-16h00 UTC) : les ajustements de fin de session européenne
Mais attention, c’est pas juste une question d’horaires. Ce que tu dois vraiment surveiller, c’est la confluence entre ton setup technique et ces moments clés. Franchement, combien de fois j’ai vu des traders prendre position à 22h sur un marché mort ? Résultat : ils se font ranger pendant des heures.
Le secret du timing, c’est aussi la patience. Tu vois une belle zone d’ordre ? Super. Mais si on est pas dans une killzone, si le contexte temporel est pas bon, tu attends. Point. C’est dur, je sais, mais c’est ce qui fait la différence entre un trading consistant et du gambling.
Ce qu’il faut retenir, c’est que ces trois composantes – zones d’ordre, modèles de prix et timing – elles fonctionnent ensemble. C’est pas l’un ou l’autre, c’est la synergie des trois qui crée des setups à haute probabilité. Et ça, c’est la vraie force de la stratégie ICT : sa simplicité cachée derrière une apparente complexité.