Analyse du contexte économique actuel
Bon, alors là, on va parler cash. Ce qu’on vit en ce moment, c’est pas juste une petite turbulence de marché, hein. C’est un vrai changement de paradigme. Moi qui trade depuis plus de 10 ans, j’ai vu des crises, mais celle-là… elle a une saveur particulière.
Tu vois, ce qui me frappe le plus dans cette crise bancaire actuelle, c’est qu’on a tous les voyants au rouge en même temps. C’est pas juste un secteur qui flanche, c’est l’ensemble du système qui montre ses failles. Et franchement, si tu comprends pas ça, tu vas te faire laminer.
Ce que je vais te montrer maintenant, c’est exactement comment je lis ces signaux. Parce que voilà, la différence entre ceux qui vont protéger leur capital et ceux qui vont tout perdre, elle se joue maintenant, dans ta capacité à analyser correctement ce contexte.
Les signaux du marché
Alors attention, ce que je vais te dire là, c’est pas pour te faire peur. C’est pour que tu comprennes vraiment ce qui se passe. Les signaux qu’on a aujourd’hui, ils sont clairs comme de l’eau de roche pour qui sait les lire.
Première chose : regarde les volumes. Moi, quand je vois des volumes pareils sur les valeurs refuges, ça me dit quoi ? Ça me dit que les gros sont en train de se repositionner massivement. Et crois-moi, ils bougent pas pour rien ces gars-là.
Deuxième indicateur que je surveille comme le lait sur le feu : les spreads sur les obligations. Tu vois, quand ça s’écarte comme ça, c’est que le marché immobilier commence à sentir le roussi. Et ça, c’est pas anodin du tout.
Ensuite, t’as les corrélations qui pètent. Normalement, quand les actions baissent, les bonds montent, non ? Bah là, on a des moments où tout descend ensemble. Ça, c’est le signe d’une vraie panique, pas juste d’une rotation sectorielle.
- Volumes anormalement élevés sur les valeurs refuges
- Écartement des spreads obligataires
- Rupture des corrélations traditionnelles
- Repositionnement massif des institutionnels
La crise du système bancaire
Bon, là on rentre dans le dur. La crise bancaire qu’on traverse, elle me rappelle un peu 2008, mais en pire sur certains aspects. Pourquoi ? Parce qu’on a plus les mêmes munitions qu’avant.
Les banques centrales, elles ont déjà tout donné pendant le COVID. Les taux, on les a remontés trop vite, trop fort. Résultat ? Les bilans des banques, ils sont troués comme du gruyère avec toutes ces obligations qui valent plus rien.
J’ai un pote qui bosse dans une grande banque européenne, il me dit : “Franchement, on marche sur des œufs.” Et quand un mec du risk management te dit ça, tu commences à faire attention, tu vois ce que je veux dire ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette fois, c’est pas juste une question de subprimes ou de produits dérivés toxiques. C’est structurel. Les banques régionales américaines qui tombent les unes après les autres, c’est juste le début.
Et le pire dans tout ça ? C’est que la gestion des risques traditionnelle, elle marche plus. Les modèles de VaR, les stress tests… tout ça c’est basé sur des hypothèses qui tiennent plus la route dans le contexte actuel.
L’impact sur l’immobilier
Alors là, accrochez-vous bien parce que le marché immobilier, c’est la bombe à retardement dont personne veut parler. Moi, j’ai liquidé mes positions immobilières il y a 6 mois, et franchement, j’ai bien fait.
Tu vois le problème, c’est pas juste les taux qui montent. C’est toute la chaîne qui est grippée. Les promoteurs qui peuvent plus emprunter, les particuliers qui peuvent plus acheter, et les investisseurs institutionnels qui se barrent.
J’ai analysé les données du marché immobilier commercial aux US, et crois-moi, c’est pas joli joli. Des taux de vacance à 20-30% dans certaines villes, des valorisations qui ont chuté de 40%… C’est du jamais vu depuis la grande dépression.
Et le résidentiel ? Bah écoute, quand t’as des taux à 7-8% aux States, et 4-5% en Europe, forcément ça coince. Les gens qui ont acheté au pic en 2021-2022, ils sont sous l’eau. Et ça, c’est un problème systémique qui va nous péter à la figure.
Ce que beaucoup captent pas, c’est que l’immobilier, c’est le collatéral de tout le système financier. Quand ça baisse, c’est tout l’édifice qui tremble. Et là, on est exactement dans cette configuration.
Les perspectives du marché actions
Le marché actions maintenant… Bon, je vais être franc avec toi : c’est le grand n’importe quoi. T’as les indices qui font du yoyo, les algos qui s’emballent, et les retail qui comprennent plus rien.
Moi, ce que je vois, c’est qu’on est dans une phase de distribution. Les smart money, ils sortent doucement mais sûrement. Pendant ce temps, on fait croire aux petits porteurs que tout va bien avec quelques rallyes techniques.
Regarde les volumes sur les hausses versus les baisses. C’est flagrant. Quand ça monte, t’as pas de volume. Quand ça baisse, boom, tout le monde vend. C’est typique d’un marché qui va se casser la figure.
Après, attention hein, ça veut pas dire qu’il faut tout vendre et partir se cacher. Non, ça veut dire qu’il faut adapter sa stratégie d’investissement en période de crise. Et ça, c’est exactement ce qu’on va voir maintenant.
Les opportunités d’investissement, elles existent encore, mais faut savoir où regarder. Les secteurs défensifs, l’or, certaines cryptos peut-être… Mais surtout, surtout, il faut une approche chirurgicale.
