Stratégie du Triple Tap
Alors là, on rentre dans du lourd. Le Triple Tap, c’est vraiment une des stratégies trading institutionnel que j’ai vu fonctionner encore et encore chez les pros. Tu vois, ce que les gens captent pas, c’est que les institutions, elles cherchent pas la complexité. Non. Elles cherchent la répétition, la confirmation, la certitude. Et le triple tap, bah c’est exactement ça : trois touches sur un niveau, trois confirmations que le smart money est vraiment là.
Identification des Niveaux Clés
Bon, première chose à comprendre : les niveaux clés, c’est pas juste des traits que tu poses au hasard sur ton graphique. Non non non. Les institutions, elles regardent des zones précises, testées dans le temps. Moi, ce que j’ai appris après des années à me casser les dents, c’est que ces niveaux, ils sont mathématiques ET psychologiques.
Concrètement, tu cherches quoi ? D’abord, les anciens supports/résistances majeurs. Mais attention hein, pas n’importe lesquels. Je parle de ceux qui ont été testés minimum trois fois sur du H4 ou du Daily. Ensuite, et c’est là que ça devient intéressant, tu regardes les zones de confluence. C’est quoi ça ? Bah c’est quand t’as plusieurs éléments qui se rejoignent : un Fibonacci, un niveau psychologique rond (genre 1.2000 sur l’EURUSD), et pourquoi pas un VWAP mensuel.
Le truc que je vois trop souvent, c’est les traders qui marquent 50 niveaux sur leur graphique. Franchement, c’est de la pollution visuelle. Le trading professionnel, c’est trois, quatre niveaux maximum par timeframe. Pas plus. Les institutions, elles savent exactement où elles veulent entrer, et c’est toujours sur ces zones ultra-liquides où tout le monde a ses stops.
Timing des Entrées
Alors le timing, c’est vraiment là où tu fais la différence entre un amateur et quelqu’un qui comprend le smart money. Le principe du triple tap, c’est pas juste “oh tiens, le prix a touché trois fois, j’entre”. Non. C’est beaucoup plus subtil que ça.
Premier tap : c’est l’approche. Le prix vient tester le niveau, souvent avec du volume. Mais attention, tu n’entres jamais sur le premier tap. Jamais. C’est là que les amateurs se font piéger. Deuxième tap : c’est la confirmation que le niveau tient. Là, tu commences à regarder de plus près. Tu checkes le volume, la structure, les bougies. Si t’as une belle rejection avec une pin bar ou un engulfing, ok, ça devient intéressant.
- Premier tap : observation et analyse du volume
- Deuxième tap : confirmation de la force du niveau avec patterns de prix
- Troisième tap : entrée stratégique avec stop serré sous le niveau
Le troisième tap, c’est ton signal d’entrée. Mais pas n’importe comment. Tu veux voir une approche plus faible, avec moins de momentum. Pourquoi ? Parce que ça montre que les vendeurs (ou acheteurs selon ton sens) s’épuisent. C’est exactement ce que cherchent les institutions : l’épuisement du retail avant de pousser dans l’autre sens.
Et le timing dans la journée, on en parle ? Les meilleurs triple tap que j’ai tradés, c’était toujours pendant les overlaps de sessions. Londres-New York, c’est du caviar pour cette stratégie. Tu as la liquidité, tu as le volume, tu as tout ce qu’il faut pour que les institutions jouent leur jeu.
Gestion des Positions
La gestion du risque sur un triple tap, c’est pas négociable. Je vais être cash avec toi : si tu sais pas gérer ta position sur cette stratégie, tu vas te faire défoncer. Les institutions, elles jouent pas. Elles vont chasser tes stops si tu les mets n’importe où.
Donc voilà comment je procède, et c’est ce que font la plupart des traders institutionnels que je connais. Stop loss : toujours derrière le troisième tap, avec une marge de respiration. On parle de 10-15 pips sur le forex majeur, peut-être 20-30 sur les crosses. Sur les cryptos, bah là faut adapter selon la volatilité, mais généralement je prends 1% de marge sous le niveau.
Pour les take profits, c’est là que ça devient intéressant. Le one-two pattern que je vais te détailler après, il s’combine super bien avec le triple tap. Ton premier TP, tu le mets au prochain niveau de structure. Généralement, c’est du 1:1.5 ou 1:2. Mais le vrai kiff, c’est de laisser courir une partie de ta position.
Ma règle d’or : 50% de la position en TP1, 30% en TP2 (généralement du 1:3), et je laisse 20% avec un trailing stop. C’est comme ça que tu maximises le ratio risk/reward tout en sécurisant tes gains. Et crois-moi, quand tu catches un bon triple tap sur les points pivots mensuels, ça peut partir très très loin.
Un dernier truc sur la gestion : si le prix casse le niveau après ton entrée (ça arrive, hein, on est pas des magiciens), tu coupes. Pas de “oh mais peut-être que…”. Non. Tu coupes, tu analyses ce qui s’est passé, et tu passes au trade suivant. La discipline, c’est 80% du trading professionnel.