Règles essentielles de la stratégie
Identification des zones de supply et demand
Alors voilà, la première chose que je veux que tu comprennes avec le Supply and Demand Trading, c’est qu’on cherche pas des lignes imaginaires sur un graphique. Non, on traque les empreintes des gros acteurs, ceux qui bougent vraiment le marché. Tu vois, une vraie zone de demand, c’est pas juste un support où le prix a rebondi deux-trois fois. C’est l’endroit exact où les institutionnels ont posé leurs millions.
Franchement, j’ai perdu des mois à tracer des niveaux de support résistance classiques avant de capter la différence. Une zone de supply, c’est ce moment où tu vois le prix qui monte tranquillement, et bam, il se fait dégommer en quelques bougies. Cette chute violente, c’est la signature des vendeurs institutionnels. Ils ont distribué leurs positions, et maintenant ils attendent que le prix remonte pour recommencer.
Pour identifier ces zones de trading, regarde d’abord le mouvement qui précède. Un rally puissant qui s’arrête net ? Potentielle zone de supply. Une chute brutale qui se stabilise soudainement ? Tu tiens peut-être ta zone de demand. Mais attention hein, c’est pas si simple. Ce que je recherche, c’est ce qu’on appelle le “base”, cette petite consolidation juste avant l’explosion. C’est là que les institutions accumulent ou distribuent discrètement.
- Les mouvements impulsifs créent les zones institutionnelles
- La base de consolidation précède toujours le déséquilibre
- L’amplitude du mouvement suivant révèle la force de la zone
- Les zones fraîches (non testées) sont prioritaires
Tu sais ce qui fait mal ? C’est quand tu places ta zone trop large. J’ai fait cette erreur pendant des mois, du coup mes stops étaient énormes et ma gestion du risque partait en vrille. Maintenant, je prends uniquement la dernière bougie avant le mouvement impulsif. Cette précision, c’est ce qui fait la différence entre un trade à 1:3 et un trade à 1:10.
Critères de validation des zones
Bon, identifier une zone c’est bien, mais si tu valides pas correctement, tu vas juste trader du bruit. Ce qu’il faut comprendre avec la price action, c’est que chaque zone a ses propres caractéristiques. Moi, j’ai développé une checklist après m’être fait piéger trop souvent sur des zones faibles.
Premier critère, et c’est non négociable : le déséquilibre doit être visible. Si tu dois zoomer et plisser les yeux pour voir ta zone, oublie. Les institutions, elles laissent des traces évidentes. Regarde la vitesse du mouvement qui part de ta zone. Plus c’est violent, plus la zone est fiable. C’est ce qu’on appelle le “momentum”, et crois-moi, après avoir pris des stops sur des zones molles, tu apprends vite à respecter ce critère.
Ensuite, le contexte de marché. Une zone de demand en pleine tendance baissière ? Méfiance. Sauf si elle a créé un changement de structure majeur, elle risque de se faire balayer. C’est là que l’analyse technique devient cruciale. Tu dois voir le tableau complet, pas juste ta petite zone isolée.
- Volume profile : Les zones avec un volume faible dans la base sont plus propres
- Fraîcheur : Première réaction > deuxième test > troisième test (après c’est mort)
- Confluence : Fibonacci, pivot points, round numbers… plus t’as d’alignements, mieux c’est
- Structure : La zone doit s’aligner avec la tendance dominante du timeframe supérieur
Le truc que personne te dit, c’est que les meilleures zones sont souvent les plus discrètes visuellement. Elles sont pas sur les niveaux ronds, elles sont pas là où tout le monde les attend. C’est pour ça que je valide toujours avec au moins deux timeframes. Ce que tu vois en H1 doit avoir du sens en H4, sinon tu trades de la noise.
Gestion du risque et des positions
Alors là, on rentre dans le dur. La gestion risque trading, c’est ce qui sépare les amateurs des pros. Tu peux avoir les meilleures zones du monde, si tu gères mal tes positions, tu vas quand même te faire démonter. J’ai appris ça à mes dépens, crois-moi.
Première règle : ton stop, il va TOUJOURS derrière ta zone. Pas dedans, pas au milieu, DERRIÈRE. Combien de fois j’ai vu des traders mettre leur stop juste en dessous d’une zone de demand et se faire hunt avant que le prix reparte ? C’est du pain béni pour les market makers. Moi, je rajoute systématiquement le spread moyen du timeframe que je trade, plus une marge de sécurité.
Pour le sizing, c’est simple mais crucial. Jamais plus de 1% de ton capital par trade quand tu débutes le Supply and Demand Trading. Et franchement, même après des années, je dépasse rarement les 2%. Tu vois, le problème c’est pas de perdre un trade, c’est de perdre ta capacité à trader. Si tu perds 50% de ton compte, il te faut 100% de gains pour revenir à zéro. Les maths sont contre toi.
La psychologie trading entre en jeu ici. Quand tu vois ta zone se faire tester, ton cerveau va te hurler de couper. C’est normal, c’est l’instinct de survie. Mais si t’as bien validé ta zone, si ton plan est solide, tu laisses respirer. C’est pour ça que je trade toujours avec des alertes, pas en regardant les bougies. Ça m’évite de prendre des décisions émotionnelles.
- Stop loss : minimum ATR x 1.5 derrière la zone
- Position sizing : max 1-2%