Identification des niveaux clés
Alors voilà, la première chose que j’ai vraiment captée après des années à me planter, c’est que l’identification des supports et résistances, c’est pas juste tracer des traits au hasard sur ton graphique. Non franchement, c’est bien plus subtil que ça. Tu vois, au début, moi je traçais des lignes partout, j’avais des graphiques qui ressemblaient à des toiles d’araignée. Résultat ? Je voyais des niveaux de prix partout et nulle part à la fois.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que les vrais zones de trading qui comptent, elles sautent aux yeux quand tu sais les chercher. C’est pas une science exacte hein, mais y’a quand même une méthode. En fait, ce que je fais maintenant, c’est que je regarde où le marché a vraiment réagi plusieurs fois. Pas juste une bougie qui touche et qui repart, non. Je parle de vraies réactions, du price action qui te montre que là, y’a quelque chose qui se passe.
Zones de support
Bon alors les supports, c’est vraiment la base de la base. Tu sais, c’est comme le plancher de ta maison, normalement ça tient bon. Mais attention, pas n’importe quel plancher hein. Je parle des zones où les acheteurs reviennent systématiquement, où ils disent “ok là c’est bon, c’est pas cher, j’achète”.
Concrètement, voilà comment je les identifie maintenant :
- Je cherche minimum 3 rebonds clairs sur le même niveau de prix – pas deux, trois minimum
- Je regarde si y’a du volume qui confirme – sans volume, ton support il vaut pas grand-chose
- Je vérifie que c’est pas juste des mèches, mais de vraies bougies qui ferment au-dessus
- Je trace une zone, pas une ligne – le marché c’est pas de la précision chirurgicale
Ce que beaucoup captent pas, c’est qu’un support c’est pas juste un trait sur ton graphique. C’est une zone psychologique où les traders se disent “là normalement ça tient”. Du coup moi maintenant, je trace toujours des rectangles, jamais des lignes fines. Parce que franchement, combien de fois j’ai vu le prix descendre 10 pips sous mon “support parfait” avant de remonter en flèche ?
Zones de résistance
Alors les résistances, c’est l’inverse mais c’est tout aussi crucial. Tu vois, c’est là où les vendeurs reprennent le contrôle, où ils se disent “bon allez, c’est assez haut, on vend”. Et crois-moi, j’ai mangé assez de stops à cause de résistances mal identifiées pour savoir de quoi je parle.
La résistance, c’est vraiment le plafond de verre du marché. Mais attention, c’est pas parce que le prix a touché une fois et est redescendu que t’as une résistance solide. Non non, il faut que ce soit testé, retesté, que ça tienne vraiment.
Ma méthode pour les zones de trading de résistance :
- Je repère les sommets précédents où le prix a vraiment lutté pour passer
- Je vérifie qu’il y a eu plusieurs rejets avec des mèches hautes caractéristiques
- Je regarde si des niveaux de prix psychologiques correspondent (les nombres ronds, ça marche vraiment)
- J’élargis toujours ma zone de quelques pips – le marché aime faire des faux breakout
Un truc que j’ai appris à la dure : une résistance cassée devient souvent un support. C’est ce qu’on appelle le flip, et franchement, c’est une des configurations les plus fiables que je trade. Quand tu vois une grosse résistance qui casse proprement avec du volume, tu peux être quasi sûr qu’elle va devenir ton nouveau plancher.
Points pivots
Ah les pivots, ça c’est un game changer quand tu comprends vraiment comment les utiliser. Au début, je les ignorais complètement, je me disais “bah c’est juste des maths, ça peut pas marcher”. Grosse erreur. Les points pivots, c’est comme avoir une carte routière du marché pour la journée.
En fait, ce que j’ai compris c’est que les pivots fonctionnent parce que tout le monde les regarde. C’est une prophétie auto-réalisatrice tu vois. Les institutionnels, les algos, tout le monde a ces niveaux sur leurs écrans. Du coup forcément, ça crée des réactions.
Comment j’utilise les pivots dans ma stratégie support et résistance :
- Le pivot central, c’est mon baromètre de la journée – au-dessus je suis bullish, en dessous bearish
- Les R1/S1, c’est souvent mes premiers objectifs en swing trading
- Les R2/S2, j’y place souvent mes stops ou mes prises de profit finales
- Les R3/S3, si on y arrive, c’est souvent l’extrême de la journée
Mais attention hein, les pivots tout seuls, ça suffit pas. Moi je les combine toujours avec mes supports et résistances classiques. Quand t’as une confluence entre un pivot et une zone de support historique, là tu tiens quelque chose de solide. C’est ce genre de confluence qui fait la différence entre un trade moyen et un trade qui cartonne vraiment.
Le truc vraiment important avec tous ces niveaux de prix, c’est de pas tomber dans le piège de la sur-analyse. J’ai vu tellement de traders qui passent des heures à tracer des lignes partout et qui finissent paralysés devant leur graphique. Keep it simple. Les meilleurs niveaux, c’est ceux qui te sautent aux yeux en 30 secondes.
Techniques de trading
Bon alors là, on rentre dans le dur. Les techniques de trading sur support et rés
