Stratégie des niveaux clés
Alors voilà, ce que je vais te partager là, c’est vraiment le cœur de ma stratégie de swing trading. Tu vois, les niveaux clés, c’est pas juste des lignes que tu traces au pif sur ton graphique. Non non, c’est bien plus subtil que ça. En fait, ce que les gens captent pas toujours, c’est que ces niveaux, ils racontent une histoire. L’histoire du combat entre acheteurs et vendeurs, et franchement, quand tu sais les lire, c’est comme si le marché te parlait directement.
Moi j’ai mis des années à vraiment comprendre ça. Au début, je traçais des support résistance partout, j’avais des graphiques qui ressemblaient à des toiles d’araignée. Résultat ? J’étais perdu, je prenais des trades pourris. Maintenant, je suis bien plus sélectif, et crois-moi, ça change tout dans ta pratique du swing.
Identification des zones de support et résistance
Bon alors, l’identification des zones, c’est vraiment la base de la base. Mais attention hein, c’est pas si simple que ça en a l’air. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une vraie zone de support résistance, elle a du vécu. Elle a été testée plusieurs fois, elle a prouvé sa solidité.
Concrètement, voilà comment je procède :
- Je commence toujours par le daily et le weekly. Tu vois, en swing trading, faut voir large d’abord
- Je cherche les zones où le prix a rebondi au moins 2-3 fois. Une fois, c’est du hasard. Trois fois, là on commence à parler
- Je regarde surtout les zones psychologiques : les chiffres ronds, les plus hauts/plus bas historiques
- Et très important : je note le volume. Une zone avec du volume, c’est une zone où y’a eu de la bataille
Ce que je vois souvent, c’est des traders qui tracent des lignes partout. Franchement, c’est contre-productif. Moi maintenant, j’ai maximum 3-4 niveaux clés sur mon graphique. Mais ces niveaux-là, je les connais par cœur, je sais exactement pourquoi ils sont importants.
Un truc que j’ai appris avec l’expérience : les zones, c’est pas des lignes. C’est des… bah des zones justement ! Entre 10 et 30 pips généralement. Le marché, il est pas précis au pip près, faut accepter ça. Du coup, quand je vois le prix qui arrive sur ma zone, je reste patient. Je laisse le marché me montrer ce qu’il veut faire.
Utilisation des wicks et des rejets
Alors là, on rentre dans du lourd. Les wicks, c’est mon indicateur préféré pour le price action. Pourquoi ? Parce qu’une mèche, c’est la preuve visuelle qu’il y a eu un rejet. Et un rejet, bah c’est le marché qui te dit “non, pas par là”.
Regarde, j’ai un exemple parfait de la semaine dernière. EUR/USD, on arrive sur un niveau clé à 1.0850. Le prix monte, fait une belle mèche, et redescend direct. Cette mèche-là, elle me raconte quoi ? Que les vendeurs sont entrés fort à ce niveau. Que les acheteurs ont essayé, mais ils se sont fait dégager.
Voilà comment j’analyse les wicks dans ma stratégie :
- La taille compte : Une mèche qui fait 2-3 fois le corps de la bougie, là t’as un signal fort
- Le contexte est roi : Une mèche sur un niveau clé, c’est 10 fois plus puissant qu’une mèche random
- Le volume confirme : Si t’as du volume sur ta mèche, c’est que y’a eu de vraies transactions, pas juste du bruit
- Les doubles/triples wicks : Quand tu vois plusieurs mèches au même endroit, c’est comme si le marché insistait
Mais attention, faut pas tomber dans le piège. Une mèche toute seule, c’est pas un signal de trade. C’est une information. Moi je combine toujours avec d’autres éléments. Par exemple, une belle mèche de rejet + une divergence RSI + on est sur un niveau majeur = là je commence à m’intéresser sérieusement.
Ce que j’ai remarqué aussi, c’est que les wicks du vendredi après-midi, faut s’en méfier. Y’a souvent de la manipulation prix avant le weekend. Les institutionnels, ils aiment bien piéger les retails qui vont garder leurs positions. Du coup, je préfère attendre l’ouverture du lundi pour confirmer.
Un dernier truc sur les rejets : regarde toujours où se ferme la bougie. Une mèche énorme mais qui ferme quand même au-dessus du support, c’est pas pareil qu’une mèche qui ferme en dessous. La fermeture, c’est ce qui compte vraiment en fin de compte. C’est là que les traders ont décidé de rester positionnés.