Les fondamentaux du trading de pullback
Bon, alors là, on attaque le vif du sujet. Le trading de retournement, et plus spécifiquement les pullbacks, c’est vraiment LA base que tu dois maîtriser avant même de penser à prendre une position. Tu vois, ce que beaucoup de traders ne captent pas, c’est que le marché, il respire. Il monte, il redescend, il consolide… C’est comme ça que ça fonctionne, point barre.
Un pullback trading, concrètement, c’est quand le prix revient tester une zone qu’il vient de casser. Imagine, tu vois le prix qui explose une résistance, tout le monde est euphorique, et puis bam, il revient la tester. C’est là que ça devient intéressant. Parce que si cette ancienne résistance devient support, franchement, t’as une config en or.
Identification des niveaux clés
Alors là, attention hein, identifier les niveaux de support et les niveaux de résistance, c’est pas juste tracer des lignes au hasard sur ton graphique. Non non non. Il faut que tu comprennes vraiment ce qui se passe derrière.
Moi, ce que je fais systématiquement, c’est que je commence par le daily. Toujours. Tu zoomes out, tu regardes où le prix a réagi dans le passé. Ces zones où il a rebondi 3, 4, 5 fois ? Bah voilà, t’as tes niveaux clés. Mais attention, c’est pas des lignes précises au pip près. C’est des zones, tu vois. Des zones de liquidité où les gros acteurs ont laissé leurs ordres.
- Les niveaux psychologiques ronds (1.2000, 100.00) attirent naturellement la liquidité
- Les anciens sommets et creux majeurs deviennent souvent des zones de retournement
- Les zones de congestion où le prix a stagné longtemps sont des aimants à liquidité
- Les niveaux de Fibonacci (38.2%, 50%, 61.8%) alignés avec d’autres confluences
Ce que je vois trop souvent, c’est des traders qui tracent 50 lignes sur leur graphique. Franchement, c’est contre-productif. Tu veux 3-4 niveaux maximum sur ton écran. Les plus importants. Ceux où tu sais que si le prix arrive là, il va forcément se passer quelque chose.
Techniques de confirmation
OK, donc t’as identifié tes niveaux. Maintenant, la confirmation technique, c’est ce qui va faire la différence entre un trade qui part en vrille et un trade qui te fait ton mois. Parce que tu vois, entrer sur un niveau sans confirmation, c’est comme traverser les yeux fermés. Tu peux avoir de la chance, mais sur le long terme, tu vas te planter.
Moi, j’utilise toujours au minimum deux confirmations. Toujours. Par exemple, le prix revient sur mon support, je vais attendre un pattern de chandelier japonais. Un marteau, un engulfing bullish, peu importe. Mais il me faut ce signal. Ensuite, je regarde le volume. Si le volume explose sur le rebond, là, t’as une vraie confirmation que les acheteurs sont revenus.
Les indicateurs techniques que j’utilise le plus pour confirmer mes entrées en trading de retournement :
- RSI en divergence : Quand le prix fait un nouveau plus bas mais que le RSI fait un plus haut, attention, le retournement arrive
- MACD qui croise : Simple mais efficace, surtout sur les timeframes plus élevées
- Moving averages dynamiques : La EMA 21 sur le H4, c’est mon chouchou pour les pullbacks
- Structure de marché : Un break of structure (BOS) suivi d’un retest, c’est du caviar
Mais franchement, le plus important, c’est pas l’indicateur en lui-même. C’est comment tu l’utilises dans ton contexte. Un RSI survendu dans une tendance baissière forte, ça veut rien dire. Par contre, un RSI survendu sur un support majeur avec une divergence bullish et un marteau ? Là, tu commences à avoir quelque chose.
Gestion du risque
Alors là, on arrive sur LE sujet qui fait la différence entre ceux qui survivent et ceux qui explosent leur compte. La gestion du risque dans le trading de retournement, c’est pas négociable. C’est LA priorité numéro un.
Tu vois, ce que les gens comprennent pas, c’est que même avec la meilleure stratégie du monde, si ta gestion du risque est pourrie, tu vas perdre. C’est mathématique. Moi, j’ai une règle simple : jamais plus de 1% de risque par trade. Jamais. Même si la config est parfaite, même si t’es sûr à 200%. Parce que dans ce business, être sûr à 200%, ça n’existe pas.
Pour les pullbacks, voilà comment je structure ma gestion du risque :
- Stop loss systématique : Toujours placé derrière le niveau testé, avec une marge pour la volatilité
- Ratio risque/récompense minimum 1:2 : Si je risque 50 pips, je vise minimum 100 pips
- Position sizing adapté : Plus le stop est large, plus la position est petite
- Trailing stop après BE : Une fois en profit, je protège mes gains progressivement
- Diversification des setups : Jamais all-in sur un seul retournement de tendance
Ce qui tue les traders sur les retournements, c’est l’émotion. Tu vois ton trade partir dans le vert, tu deviens euphorique, tu bouges ton TP plus loin. Puis ça revient, tu paniques, tu coupes en perte alors que c’était juste un retest normal. Donc la règle d’or : ton plan, tu le définis AVANT d’entrer. Et tu t’y tiens. Point.
Franchement, si tu maîtrises juste ces trois aspects – identification des niveaux, confirmation technique, et gestion du risque – t’es déjà dans le top 20% des traders. C’est pas plus compliqué que ça. Mais c’est la discipline de l’appliquer jour après jour qui fait la différence.